Ce qui me défrise, c'est cette opération aéroportée antithermique qui conduit à l'autoflagellation permanente. Sans cesse relayée par les médias.
L'amour de la nature s'est transformé en peur de l'avenir voire en haine de l'autre, celui qui ne suit pas aveuglément cette nouvelle écologie mortifère.
D'abord, pour ne pas passer pour un réac, on tolère...ensuite on accepte...puis on approuve et enfin on revendique,. Les réseaux ne sont pas pour rien dans cette surenchère permanente.
Aprés le Covid et la guerre, on continue sans cesse de remuer le couteau dans la plaie.
Ne nous étonnons pas qu'après la société de consommation, on voit poindre la société de la dépression. Bruyante et cacophonique. En tout cas pas très sympathique.
Et pourtant, cette hyper consommation responsable de tout nos maux actuels ne choquait pas grand monde , hier. Chacun retranché derrière son égo principalement valorisé par ses possessions matérielles. Un peu de décroissance volontaire aurait pourtant suffit.
Pour aller vers plus d'harmonie, chacun devrait pouvoir faire jouer son libre arbitre ( ou ce qu'il en reste
) et non pas simplement suivre confortablement les tendances du moment.
La décadence matérialiste du passée contre les chevaliers blancs de la bonne conscience d'aujourd'hui. J'ai l'impression qu'on va tourner en rond un bon moment.
Avec un peu de mesure, on devrait encore pouvoir parler de notre passion en la dissociant du contexte, un rien étouffant.